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Façonner l’avenir des paiements

Les paiements sans contact et l’avenir du transport en commun

Environment visual - TRANSPORTATION - metroÀ l’instar de nombreux pays dans le monde, les recettes du transport en commun au Canada ont été sévèrement affectées en 2020 par la pandémie de la COVID-19. Selon Interac, TransLink à Vancouver a enregistré une baisse de 83 % de sa fréquentation, tandis que GO Transit dans le sud de l’Ontario a perdu 90 % de ses passagers.

Bien que les usagers reviennent lentement vers les transports en commun, de nombreuses variables affectent le comportement des consommateurs d’avant la pandémie et étouffent la croissance de l’achalandage. Il s’agit notamment de l’évolution des habitudes de fréquentation, du travail à distance pour les usagers réguliers, des restrictions sur le tourisme, de l’évolution démographique de l’habitat des zones urbaines vers les zones rurales, etc. Pour remédier à cette situation, de nombreux opérateurs de transport en commun envisagent d’investir dans une infrastructure technologique sans contact dans le cadre de leur stratégie visant à augmenter les revenus, à réaliser des économies, à améliorer l’expérience du consommateur et, en fin de compte, à accroître le nombre des passagers.

Pourquoi le sans contact ?

Le sans contact comme méthode de paiement existe au Canada depuis des années, mais il a connu une augmentation significative de sa popularité en 2020 en raison de la pandémie. Selon une étude mondiale de Mastercard, 76 % des Canadiens indiquent que le sans contact est leur mode de paiement préféré pour les achats au détail, citant la propreté, la commodité, la rapidité et la sécurité. L’étude a également révélé que 80 % des Canadiens continueront à utiliser fréquemment le paiement sans contact une fois que l’impact de la pandémie aura diminué.

Le sans contact pour le transport en commun

Les paiements sans contact améliorent l’expérience des usagers du transport en commun par rapport au statu quo. Le paiement sans contact est plus facile que le paiement en espèces, les jetons de transit ou même une carte de crédit ou de débit avec un code NIP. Historiquement, un passager achète un billet ou un abonnement d’un kiosque de transit, soit en ligne ou via un kiosque de distribution de cartes ou de billets pour un trajet local en métro. Avec le sans contact, le paiement est immédiat (mesuré en millisecondes). Dans un train de banlieue, où les billets sont souvent achetés dans le wagon même, les collecteurs de billets peuvent être équipés de dispositifs d’acceptation de paiement mobile compatible avec le sans contact, ce qui rend ces transactions plus rapides et plus efficaces.

Mais le paiement sans contact offre à l’utilisateur une expérience de plus grande envergure pour le transport en commun – La possibilité pour l’utilisateur de « taper et partir » sans s’arrêter ou d’acheter un billet ou un laissez-passer à l’avance. Le déploiement aux États-Unis avec OMNY à New York en en est un témoignage réussi. Au Canada, Metrolinx est le plus récent opérateur de transport de masse à avoir introduit cette amélioration à l’expérience de l’utilisateur pour les navettes quotidiennes dans la métropole de Toronto.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Avec Metrolinx, les usagers n’ont qu’à taper leur carte de paiement sans contact, directement à partir de leur carte de transport individuelle, leur porte-monnaie mobile ou leur appareil portable sur un dispositif d’acceptation de paiement pour entrer sur le quai d’une station, le tramway ou l’autobus. Ils doivent également toucher la même carte de paiement ou le même portefeuille mobile lorsqu’ils en sortent. Le processus est identique à celui utilisé par les usagers avec leurs cartes de transport existantes. Il est important de noter que les consommateurs utilisent directement leurs cartes de paiement sans contact (crédit, débit ou transport en commun) sans l’intervention du personnel de transport en commun.

Cette amélioration du processus est bénéfique tant pour les usagers que pour les opérateurs. Les usagers profitent de la même commodité lorsqu’ils font leurs achats ailleurs, et cela leur permet de minimiser le temps passé à acheter un billet ou un laissez-passer (en particulier les touristes et les usagers occasionnels) pour emprunter le métro, les autobus, le tramway ou d’autres services de transport en commun. Pour les opérateurs, ce système de paiement flexible permet de faire passer un plus grand nombre d’usagers dans le système de transport en commun en moins de temps. Il permet également de réaliser des économies, car les opérateurs peuvent économiser le coût d’investissement des distributeurs automatiques de cartes, puisque la plupart des usagers n’auront pas besoin de les utiliser dans le cadre du nouveau système.

L’avenir du transport en commun

Bien que l’utilisation de « taper et partir » pour le transport en commun soit encore relativement nouvelle au Canada, il contribuera à attirer de nouveau les usagers vers le transport en commun, car il offre une commodité nettement améliorée et la sécurité hygiénique qu’ils recherchent. L’adoption de la technologie sans contact dans le transport en commun s’appuie sur la confiance et la familiarité des consommateurs canadiens envers une technologie déjà adoptée et soutenue par le réseau bancaire au Canada et la confiance qui existe déjà dans ce type de paiement.

Si vous cherchez à mettre en œuvre l’acceptation des paiements sans contact et un système de paiement ouvert dans votre entreprise de transport en commun et que vous souhaitez en savoir plus, contactez-nous.

Greg Scott est le Responsable des ventes au Canada, chez Ingenico, une marque Worldline

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